Orobouros
// Introduction L'ouroboros est présent dans de nombreuses civilisations antiques. Il
apparaît tout d'abord chez les Egyptiens en 1600 avant J-C. Chez les hindous, on le retrouve sous la forme d'un dragon qui supporte les
quatre éléphants qui portent le monde. On trouve aussi des illustrations
du dragon qui se mord la queue au Japon (le dragon et le serpent étant
de la même "famille"). En Amérique du Sud on trouve aussi ce genre d'illustrations du serpent
(ou du dragon) se mordant la queue. Rappelons que l'une des divnités
majeures des aztèques était Quetzacoatl, le serpent à plume. Chez les Gnostiques, l'Ouroboros est devenu LE symbole ésotérique.
Il est l'Unité, l'image du temps qui s'écoule et de l'évolution.
Il est aussi le symbole de l'Initié dans des sociétés secrètes,
représentant les révélations successives des Mystères
et du silence qu'il incombe de garder. Il est le début et la fin. On
peut y voir une référence au cycle des réincarnations. L'ouroboros est aussi représenté dans le symbole de la société
théosophique. On voit dans l'Ouroboros l'union du yin et du yang, du cycle de la vie libérée
de la mort, de l'être androgyne.
De là, cette image voyagea en Phénicie puis chez les Grecs qui
l'appelèrent Ouroboros, ce qui signifit ("celui qui dévore
sa queue"). Cette image se retrouve également dans les autres mythologie,
dont la mythologie nordique où le serpent prend le nom de Jormungandr.
On retrouve encore l'Ouroboros dans de nombreuses gravures datant du Moyen-Age.
C'est un symbole alchimique très fort.
Sur cette image on remarquera au passage la présence de la croix gammée, symbole esotérique.Il y'a aussi, trés important, l'Hexagramme, symbole esotérique extrémement puissant à en croire les dires, permettant entre autres l'invoquation des démons, et en son centre, la croix, probablement tirée du culte Rose-croix.
// L'Ouroboros Alchimique
Dans un de ses livres, un membre de la Rose Croix effectue un parallèle entre la mythologie grecque et l'Ouroboros.
Le mythe grec nous raconte que Chronos dévorait ses enfants, de peur qu'il ne lui volent son trône. Cet acte ferait de lui un Ouroboros, dévorant sa propre queue et s'installant dans un processus de mort/renaissance. Mais ce cycle fut rompu par Rhéa (qui serait alors Ialdabaoth, lire plus loin) qui donna à son mari une pierre, Abadir (ou Baetylus), ce qui permit à Zeus de vaincre son père.
L'auteur se demande alors si cette pierre n'est pas l'archétype originel du Saint Graal (par la suite décrit comme un calice, ou une pierre solaire par différents mytiques) ou de la Pierre Philosophale, détenant le pouvoir de d'ouvrir l'Ouroboros, ou de le refermer